Alors que nous traversons toujours une crise sanitaire sans précédent qui a bouleversé nos modes de vie, la question sur les multiples problèmes de santé qu’a déclenché le confinement apparaît. Un réel impact pour nos yeux !
En effet, les différentes phases du confinement traversées ces derniers mois ont fait l’objet d’études portant sur la modification du mode de vie, mais également, de l’impact sur notre santé. Outre les troubles moraux et psychologiques relevés par des spécialistes, des études ont prouvé le réel impact néfaste sur nos yeux !
UN TEMPS D’ECRAN ACCENTUÉ PENDANT LE CONFINEMENT !
Nous le savons, le rythme de vie des Français en général a fortement été perturbé durant le confinement.
Pendant plusieurs mois, les déplacements et activités hors domicile ont été restreintes. Cloîtré à la maison, sans pouvoir sortir ou seulement quelques heures par jour, il est évident que nous avons dû adapter nos activités dans l’espoir de pouvoir pallier cette crise sanitaire sans précédent.
L’organisme Santé publique France a réalisé une enquête pour suivre l’évolution des comportements et de la santé pendant l’épidémie du COVID-19. Cette enquête se préoccupe du temps passé assis au détriment d’une activité physique, ainsi que le temps passé devant un écran pendant le confinement.
En effet, les limitations de déplacement, l’isolement, et le couvre-feu imposés par le gouvernement ont fortement influencé notre mode de vie et réduit les activités physiques.
L’étude menée par Santé Publique France révèle que près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré avoir une activité physique réduite ou presque à l’arrêt durant cette période peu banale. Entre autres, près de 6 personnes sur 10 ont fait moins de 30 minutes d’activité physique par jour. Et 30 minutes, lorsque l’on reste à la maison toute une journée, c’est très peu !
A cela s’ajoute que les Français ont déclaré avoir continué à exercer une activité sportive tout en utilisant une application, des vidéos sur ordinateur, ou la télévision !
Outre exercer des activités physiques à travers les écrans, il y a l’essor du télétravail et des loisirs digitaux (application, jeux, réseaux sociaux) qui ont contribués à faire exploser les chiffres des études réalisées sur le temps d’écran !
C’est alors que la question de la lumière bleue et ses méfaits pour les yeux refait surface. Cette période anxiogène pour la population entraîne beaucoup d’interrogations sur la santé et justement, sur les risques pour nos yeux. Nous avons tous déjà aperçu des études ou articles prévenant des méfaits des écrans et de la lumière bleue sur notre vue, et il temps d’y prêter une bien plus grande attention.
QUELS SONT LES RISQUES DES ECRANS POUR NOS YEUX ?
Des dizaines d’études nous parlent de l’augmentation du temps d’écran pendant le 1er confinement. En effet, aucune ne nous dira le contraire, c’est évident ! Plus de 7 heures par jour devant la télévision, sur les réseaux sociaux ou même en vidéoconférence pour le travail, tout nous ramène aux écrans ! Évidemment, ce n’est pas sans risque pour notre vue. Beaucoup de personnes se posent la question quant aux effets néfastes de la lumière bleue, et bien, voici la réponse.
Les dangers de cette lumière « riche en bleu » ont été prouvés par une expertise publiée dans l’ANSES qui affirme que cette lumière dispose d’une courte longueur d’onde et par conséquent, produit une plus grande quantité d’énergie. De ce fait, elle entraîne dans un premier temps des effets photo toxiques à court terme liés à une exposition aiguë. Puis, dans un second temps, il est possible de distinguer des effets sur le plus long terme, liés à une exposition chronique, augmentant le risque de dégénérescence maculaire.
Au-delà de cette toxicité qui entraîne une baisse de la vision, la pratique intensive des écrans peut également accélérer le risque de myopie. En effet, la diminution des activités extérieures autant pour les parents que pour les enfants contribue à faire évoluer cette myopie qui gagne du terrain au cours des années. La myopie ne cesse de gagner du terrain dans les pays industrialisés, la diminution des activités de plein air combinée à l’augmentation des activités sollicitant la vision de près (lecture, utilisation des écrans sous toutes les formes, …) est le principal facteur expliquant l’épidémie de myopie observée dans le monde, notamment en Asie du Sud-Est. D’une manière générale, il faut favoriser les activités extérieures chez les enfants.
Indépendamment de la crise sanitaire ainsi que du confinement lié à celle-ci, Nicolas Leveziel, membre de l’Observatoire sur le bon usage des écrans, au CHU de Poitiers nous informe : « Il y a un abandon de la vie en plein air que pouvaient avoir nos grands-parents. On travaille aujourd’hui beaucoup sur les écrans et de plus en plus près. Le fait de faire jouer ses enfants dehors tous les jours peut par exemple contrer l’apparition de la myopie. »